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Sainte thérèse d'Avila

Réformatrice du Carmel et Mère des spirituels

Le monde est en feu.

Nous ne vivons pas en des temps

où l'on puisse parler à Dieu

d'affaires de peu d'importance.

On pourrait dire que Thérèse d'Avila a affronté, tous les grands problèmes de la vie chrétienne et de l'Eglise, en un temps passionnant et bouillonnant !

Teresa de Ahumada naquit à Avila, en 1515, au début du Siècle d'Or espagnol marqué par la découverte du Nouveau Monde et un remarquable renouveau spirituel. Elle est la sixième enfant d'une famille de douze enfants : trois filles et neuf garçons en deux mariages. Elle écrit dans sa Vida

" Nous étions trois soeurs et neuf frères; par la grâce de Dieu, ils étaient tous vertueux comme leurs parents, sauf moi… "

Sa famille, profondément croyante, est aisée mais ne fréquente guère la noblesse car son grand-père paternel fut un Juif converti au catholicisme, un fait qui trouve des échos tout au long de ses écrits.

Elle est une enfant heureuse, mais on lui parle déjà d'un autre bonheur, celui que Dieu promet pour le Ciel : le bonheur de vivre en compagnie de Jésus, de jouir de Dieu lui-même. Et pour jouir du ciel, elle veut être martyre :

Voyant le martyre que les saintes subissaient pour Dieu, il me semblait qu'elles achetaient bien bon marché le bonheur d'aller jouir de Dieu, et je désirais vivement mourir ainsi; non qu'il me semblât avoir de l'amour pour Lui, mais pour jouir au plus vite des grands biens du ciel que les livres m'avaient décrits; et je recherchais mon frère pour parler avec lui des moyens d'y parvenir. Nous formions le projet d'aller au pays des Maures en mendiant pour l'amour de Dieu, afin qu'on nous décapite là-bas; le Seigneur, me semble-t-il, nous donnait du courage; à un âge si tendre, restait à trouver le moyen de partir, mais le fait d'avoir des parents nous semblait un obstacle majeur. Nous nous émerveillions de lire dans nos livres que la peine et la gloire étaient pour toujours. Il nous arrivait de passer de longs moments à en parler, et nous aimions à répéter bien des fois: " Pour toujours, toujours! " Alors que je prononçais longuement ces mots, le Seigneur me faisait la grâce de marquer en moi, dès l'enfance, le chemin de la vérit .

A seize ans elle entre en pension chez les Augustines d'Avila. Au bout de huit jours, Thérèse se trouve vraiment heureuse car elle n'y est plus affrontée à la crainte d'offenser Dieu, ce qui demeurait encore dans sa conscience. Elle avait déjà fait l'expérience qu'elle pouvait si facilement se laisser entraîner par des désirs que ne la rendaient pas heureuse. Mais chez les Augustine, elle comprend le grand bienfait de l'influence de la bonne compagnie.

Elle est une jeune femme intelligente et très aimée, et la vie mondaine ne lui déplaît pas entièrement. Elle hésite pendant quelque temps entre la vie religieuse et le mariage ; mais finalement c'est le désir de plaire à Dieu qui l'emporte, et elle décide d'entrer dans le monastère de l'Incarnation, où une de ses amies l'a précédée. Là, elle prend le nom de Thérèse de Jésus.

Progressivement, elle ressent un attrait de plus en plus profond pour l'oraison et un lent sevrage de la vie mondaine, un appel vers la solitude au lieu des rencontres au parloir - même si elle s'y rend avec le désir d'attirer d'autres vers l'oraison qu'elle décrira plus tard comme " un commerce d'amitié avec celui dont nous savons qu'il nous aime ".

 

L'Oraison est un don de Dieu

L'eau de la contemplation naît de la source même, qui est Dieu. Donc, comme sa Majesté le veut quand sa volonté est d'accorder une faveur surnaturelle, elle émane d'une quiétude immense et paisible du plus intime de nous-mêmes.

Cette eau se répand dans toutes les demeures et toutes les puissances et atteint enfin le corps. C'est pourquoi j'ai dit qu'elle commence en dieu et finit en nous…

Ô mon Seigneur et mon Dieu, que vos grandeurs sont grandes ! Nous nous conduisons ici-bas comme de naïfs petits bergers, nous croyons saisir quelque chose de vous, et ce doit être moins que rien, puisqu'il y a déjà en nous-mêmes de grands mystères que nous ne comprenons pas.

Et Jésus la veut tout à lui ! Thérèse sera tiraillée pendant 10 ans entre la vie de solitude et la rencontre du monde.

Après vingt ans de désirs et d'efforts dans la grande communauté de l'Incarnation - 120 sœurs - et la rencontre fulgurante avec Jésus dans sa Passion conduit Thérèse, en 1562, à fonder avec quelques compagnes le petit monastère de Saint-Joseph. Avec ses premières compagnes, elle crée un nouveau genre de communauté dont l'oraison est le ciment.

On garde plus facilement le silence quand on est seule et, si l'on s'y accoutume, la solitude est une grande chose, et s'y habituer est un très grand bien pour des âmes d'oraison ; comme cette dernière doit être le fondement de cette maison et qu'elle est le but pour lequel nous nous sommes réunies ici, nous devons, plus que tout, nous efforcer d'aimer ce qui nous aide à bien faire oraison.

Elle voit cette communauté comme le petit collège du Christ où toutes portent ensemble les soucis de l'Église toute entière.

Vers cette même époque, j'appris les calamités que désolait la France, les ravages qu'y avaient faits les malheureux hérétiques, les accroissements que prenait cette secte désastreuse. J'en éprouvai une profonde douleur. Comme si j'étais ou pouvais quelque chose, je versais des larmes auprès de Notre-Seigneur, et je le suppliais de porter remède à un si grand mal. J'aurais, me semble-t-il, donné mille vie pour sauver une seule âme… Je résolus de faire le peu qui dépendait de moi : c'est-à-dire suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection dont je serais capable, et de porter les quelques âmes qui sont ici à faire de même, me confiant en la grande bonté de Dieu, qui ne manque jamais d'assister ceux qui se déterminent à tout abandonner pour lui.

Pendant vingt ans, Thérèse va poursuivre son chemin en entraînant d'autres. Elle quittera son " petit recoin de Dieu " à Avila, pour partir sur les mauvaises routes de Castille et d'Andalousie et fonder 17 monastères du même type, dans le même esprit de l'amour du prochain et l'amour de Dieu.

Comprenons, mes filles, que la véritable perfection est dans l'amour de Dieu et du prochain ; plus nous observons ces des commandements, plus nous serons parfaites. Les Constitutions ne tendent à rien d'autre. Elles ne font que nous donner le moyen de mieux les observer. Cet amour, que vous devez l'avoir les unes pour les autres est si important que je voudrais que vous ne l'oubliez jamais.

Le Christ est au centre de la vie et de la mission de Thérèse de Jésus.

L'oraison est le lieu où nous Le regardons, où nous Lui ouvrons notre pauvreté, nous laissant mener dans la confiance par Celui qui nous appelle.

Regardez-Le !

Je ne vous demande pas de penser à lui, ni de forger quantité de concepts ou de tirer de votre esprit de hautes et subtiles considérations ; je ne vous demande que de fixer sur lui votre regard ! (…) Il estime tant ce regard que, de son côté, il ne négligera rien pour l'avoir.

A 67 ans, malade et épuisée, Thérèse de Jésus moura au monastère d'Alba de Tormes en redisant tout son attachement et son amour filial pour l'Eglise en cette simple phrase :

" Je suis fille de l'Eglise "

Quelques dates dans sa vie

  • 1515 : Naissance à Avila
  • 1528 : Mort de sa mère, Doña Beatrix
  • 1531 : Thérèse est mise en pension chez des Augustines
  • 1533 : Entrée au monastère de l'Incarnation d'Avila
  • 1537 : Profession religieuse
  • 1542 : Guérison d'une grave maladie attribuée à la prière de Saint Joseph
  • 1555 : " Conversion " de Thérèse devant le Christ à la colonne
  • 1562 : Fondation du premier Carmel de la Réforme, Saint-Joseph d'Avila
  • 1582 : Mort de Thérèse, le 4 octobre à Alba de Tormes
  • 1975 : Sainte Thérèse de Jésus est déclarée Docteur de l'Eglise par le pape Paul VI

 

Les écrits de sainte Thérèse d'Avila

  • Livre de la vie
  • Chemin de Perfection
  • Les Relations
  • Les Exclamations
  • Les Fondations
  • Pensées sur l'amour de Dieu
  • Le Château intérieur
  • Poésies
  • Lettres

Voir aussi :

Suive le Christ, une méditation à partir de texte de sainte thérèse par Sr Pascale Nau (PDF)

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Dernière mise à jour : Eklesia.net Mars 2006 ...