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Vie Mort et résurrection...

Résumé d'un livre de Maurice Zundel :

Zundel utilise une comparaison remarquable entre la maternité et la croix. La justice de Dieu, c'est comme celle d'une mère qui prend la place de son enfant coupable, qui se fait coupable pour lui, à sa place, pour payer dans l'innocence absolue, car c'est la seule manière de lui ouvrir les yeux.

L'amour de Dieu a cette hauteur là. Il construit un pont, une médiation par cet amour incroyablement maternel entre notre être déchiré et l'amour, rétablissant ainsi une voie vers l'unité. La souffrance de Dieu, n'est-elle pas ainsi toute maternelle, un amour de mère qui à travers le départ de son enfant a tout perdu.

Plus loin, Zundel reprend et commente le témoignage d'Augustin "Tu étais dedans, moi j'étais dehors. Tu étais toujours avec moi, mais c'est moi qui n'étais pas avec toi." Pour lui, ce témoignage signifie que Dieu est notre liberté. Tant que nous ne l'avons pas trouvé, nous sommes aliénés à nous-mêmes, étrangers à nous-mêmes, incapables de nous atteindre, esclaves.

A l'inverse, quand l'homme cherche au-dedans de lui-même, il peut y reconnaître une présence. Pour Zundel, Dieu ne peut pas être atteint par le dehors. "Il ne peut pas nous contraindre ou nous imposer quoi que ce soit parce que le signe de son passage, la signature de son action, la caution infaillible de sa présence, c'est que nous passons du dehors au dedans." Plus loin, il aura des accents lyriques : "Dieu, c'est quand on découvre tout d'un coup le visage de la beauté. Dieu, c'est quand on perçoit une valeur infinie. Dieu, c'est quand résonne la musique de l'éternité. Dieu, c'est quand l'homme ne se voit plus parce qu'il n'est plus qu'un regard vers cette présence qui l'appelle, qui l'aimante, qui l'oriente, qui le délivre en le comblant. (p111 à 113).

Plus loin Zundel a des passages admirables sur la croix, lieu de " l'éternelle dépossession d'un amour sans limites" (p.123), une présence qui "se révèle et se communique dans cette prise sur soi de tout ce qui concourt à nous détruire, cette humanité va s'exprimer dans le martyre inexprimable de l'agonie et de la croix. "

Maurice Zundel, Vie mort et résurrection (Anne Sigier 1/97)

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