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III - La virginitéPar J. Phillipon (suite)* La membrane, appelée "hymen", que la jeune fille porte à l'entrée de son vagin, distingue la vierge de toutes les autres femelles animales : seule, la jeune fille naît vierge. Si elle représente peu de chose sur le plan physique, la virginité a une importance psychologique et symbolique considérable. Elle est le signe de l'intégrité, non pas seulement absence de pénétration sexuelle mais plus encore, orientation du coeur vers une attente d'amour. La virginité est un mystère, et un mystère qui porte en lui la perfection des origines. La tension amoureuse, chez la jeune fille, n'a pas encore atteint le paroxysme du don d'elle-même ; son corps, intact, révèle en même temps l'intériorité de Dieu et l'unité de la créature, dans la convergence des énergies qui unissent l'une à l'Autre. La virginité est le prélude à l'ascension des coeurs dans le don des corps : elle est une beauté secrète, qui prépare les grandes fécondités de l'Esprit. Il y a des perceptions profondes de l'amour que l'on ne peut avoir que dans la virginité du coeur, sinon celle du corps. Elles marquent à jamais la mémoire des corps et l'histoire de leur amour. Et des relations sexuelles, prématurées et immatures, les oblitèrent à tout jamais. Assurément, un tel renoncement est difficile à vivre : il favorise le passage du charnel au spirituel, et ne préjuge en rien des épreuves futures par lesquelles passera nécessairement le lien conjugal.
* Extrait de Coeur à Coeur, Le temps des fiançailles, de Joël Philippon © Editions Mame, 1993 |
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