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La rencontre, une symphonie...Dans le monde actuel beaucoup de choses sont classés selon une échelle de plaisir. Le plaisir en soit n'est pas mauvais. Il est au contraire un cadeau de Dieu. En effet, le don de Dieu s'exprime avant tout à travers la beauté de la création. Dieu créa la framboise, la biche et la fleur et vit que cela était bon, pourrait-on dire en résumant ce vieux texte chrétien de la Genèse. Dieu créa aussi l'homme et la femme et il vit que cela était bon.
Mais jouer une symphonie n'est pas accessible au musicien débutant. Il va devoir d'abord maîtriser son propre instrument. Dompter ces cordes rebelles, maîtriser les vibrations de ses doigts ou de son souffle. Il devra ensuite apprendre à jouer à plusieurs. Duo, trio, quator, respect du rythme, exposition de sa propre insuffisance, courage dans le phrasé, l'accentuation. La Genèse exprime cela dans une autre métaphore. "Ils étaient nus et ils n'en avait pas honte." L'exposition du corps, de ce que l'on a de plus intime, nécessite une maîtrise comparable à celle que l'on recherche dans la musique. Mais elle ne peut être atteinte dès le départ. On ne peut exposer ses faiblesses, son réel pendant une période idéalisante. Il faudra avoir franchi l'épreuve du réel, être capable de surmonter son orgueil, et trouver un véritable chemin d'humilité. Alors l'exposition, la nudité des âmes, des coeurs et des corps deviendra possible. Mais cela n'est possible que dans la réciprocité. « Ils étaient nus et ils n'en avaient pas honte ».
Dans ce sens, Jean Paul II ira jusqu'à dire dans ses catéchèses du mercredi que la rencontre intime des époux peut devenir liturgie (L'Amour humain dans le plan divin, Cerf, 1984 1 P V5). "Tous deux, l'homme et la femme s'éloignant de la concupiscence trouvent l'exacte dimension de la liberté du don, unie à la féminité et la masculinité dans la vraie signification nuptiale du corps. Ainsi la langue liturgique, c'est-à-dire la langue du sacrement et du "mysterium" devient dans leur vie, dans leur coexistence, un langage du corps d'une profondeur, d'une simplicité et d'une beauté jusqu'à ce moment inconnues. Voilà ce qui parait être la signification intégrale du signe sacramentel du mariage. Dans ce signe l'homme et la femme vont à la rencontre du grand mysterium pour transférer la lumière de ce mystère - lumière de vérité et de beauté, exprimée par la langue liturgique - en langage du corps, (...). Sur cette voie, la vie conjugale devient en un sens liturgie." C'est aussi ce qu'exprime Saint-Paul dans le texte des Corinthiens (1 Co 13) et dont le sens très large, s'exprime également sur la symphonie des corps et des coeurs : « L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il trouve sa voie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne disparaît jamais. »
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