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Point de vue 3 - Ce que ne dit pas l'EglisePar Joël Philippon (suite)* Entre un jeune homme et une jeune fille attirés l'un vers l'autre, et les mêmes se donnant sexuellement, il y a une foule d'étapes intermédiaires qui sont autant de découvertes progressives, possibles et souhaitables, de la tendresse humaine.Là-dessus, l'Eglise ne donne, aux parents et aux éducateurs, que des directives très générales : elle ne libère pas suffisamment les êtres. Son rôle devrait être de faire passer les consciences de la dialectique du permis et du défendu où spontanément elles cherchent refuge (dialectique stérilisante), à celle de l'ouverture, de l'éveil.
Extraits (Encart) : L'Eglise, unanime, condamne les relations sexuelles (au sens strict du terme, c'est-à-dire l'intromission du sexe de l'homme dans le sexe de la femme) avant le mariage, comme étant une faute grave au regard de la foi chrétienne et de l'amour humain : "On parle beaucoup de relations sexuelles avant le mariage. - elles semblent se multiplier, - on les justifie comme normales. - conception individualiste de la liberté et de l'amour : la fondation d'un couple ne regarderait que le couple lui-même. - grave dissociation du rapport entre le consentement du sacrement et l'union des corps." Cardinal Renard, Congrès des Associations familiales catholiques, 23-25/1/1971
"De nombreux jeunes sont d'avis que les fiançailles ou des engagements précis autorisent les rapports sexuels avant le mariage. Dans la doctrine de l'Eglise, pour laquelle l'union sexuelle de l'homme et de la femme est liée au mariage, ils voient : - soit le vestige dépassé d'une peur du sexe, - soit l'oppression de la liberté humaine dans un domaine intime. Pour ces relations sexuelles intimes qu'ils pratiquent comme allant de soi, ils font appel à leur bonne conscience. Mais pour qu'il y ait bonne conscience, il faut aussi une information authentique. Une bonne conscience ne saurait se contenter du fait qu'un nombre plus ou moins grand d'autres personnes se trouvant dans le même cas font la même chose. Ce serait se mettre trop facilement à la remorque de tout le monde. - en pratiquant l'union sexuelle, les amants posent le signe du mariage sans le mariage. - il n'est pas possible d'expérimenter un mariage futur dans des relations sexuelles pré-conjugales. Le don sexuel personnel peut seulement être accompli, il ne peut être mis à l'essai ; les fiançailles ne sont pas un mariage à l'essai. - sans le "oui" qui lie les deux conjoints, on oublie que l'amour de deux êtres humains, pour être définitivement valable, doit être conclu devant Dieu et devant les hommes." Lettre des Evêques allemands, 1973
"Le Synode rappelle aux fiancés : - que sans avoir de relations sexuelles pré-conjugales, on peut vivre authentiquement l'amour en vue du mariage et témoigner d'une réelle communauté de vie dans sa progression et de fécondité spirituelle ; - que l'acte sexuel n'est pas en soi une preuve d'amour, tant qu'il n'implique pas un don mutuel de toute la personne, "le corps devenant une partie du coeur". En aucun cas, il ne doit être un chantage au mariage, même dans le cas d'une grossesse ; - que leur engagement actuel demande de grandir vers une fidélité totale et irréversible ; - que la vie commune qu'ils ébauchent doit tendre au dialogue, permettant une connaissance mutuelle, un partage des joies et des difficultés et l'ouverture aux autres. Dans le but de sensibiliser et d'aider les fiancés à réfléchir au mariage chrétien, l'Eglise leur a proposé de tout temps des entrevues pastorales auprès des prêtres, qui malheureusement, doivent trop souvent être consacrées à des démarches d'enquête et à l'ordonnance de la cérémonie. Dans ce même but, il existe des retraites, des récollections, des Centres de préparation au mariage (CPM)..." Mariage et famille, Décisions du Synode diocésain de Suisse romande, janvier 1975
"Si l'amour conjugal est un amour réciproque qui vise à la communion totale en toutes ses dimensions, il est important, si l'on veut éduquer à l'amour, que les valeurs sexuelles y soient intégrées, progressivement, à leur vraie place... La question à se poser ne sera jamais : jusqu'où peut-on aller sans enfreindre une loi ? Ce serait réduire la rencontre sexuelle à une activité...Il ne s'agit pas de réduire le domaine du permis, mais d'amplifier le respect de la croissance de l'amour authentique et de la qualité de la vie...L'éducation à une saine maîtrise de soi reste impérative : elle n'est pas, quoi qu'on pense, une diminution de l'homme ; elle est condition essentielle de son épanouissement. Vécue dans l'amour, elle porte en elle une joie très saine et profonde. Les jeunes fiancés ou sur le point de l'être, ont le droit qu'on leur propose clairement, en tenant compte des connaissances récemment acquises en matière de sexualité, l'idéal de la chasteté chrétienne : ils ont besoin, pour vivre, de vérité autant que de pain." Amour et sexualité aujourd'hui, Lettre pastorale du Cardinal Suenens, 1976 * Extrait de Coeur à Coeur, Le temps des fiançailles, de Joël Philippon © Editions Mame, 1993 |
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